Quand nous fûmes arrivés à la maison de la capitale royale, il y avait des gardes, des soubrettes et des majordomes.
Papy a dit que oncle Dis avait détaché ces personnes mais les domestiques sont-ils des travailleurs à temps partiel dans ce monde ? Ou plutôt, comme j’avais cru que je vivrais seul avec papy et mamie, ça m’a surpris.
« Tu n’as pas cru que nous ne vivrions qu’à trois dans cet énorme manoir, si ? Près de la moitié des salles de ce manoir sont les chambres des domestiques, tu sais ? »
C’est vrai ? En fait, je devrais dire que si tu le savais déjà, tu aurais dû me le dire plus tôt.
« Hoho, comme je pensais que c’était évident, j’ai oublié de te le dire. »
Tiens ? C’est aussi du bon sens, hein.
« À la place que ceci et cela soit du bon sens, si tu y penses un peu, tu vas comprendre. »
Mamie m’avait stupéfait. Mais bon, c’était normal. En outre, dans mon ancien monde, seul des demeures spéciales employaient des domestiques, donc plutôt que de ne pas y être familier, c’était simplement dur pour moi de les imaginer.
Alors que nous parlions, une femme légèrement âgé se détacha du groupe des soubrettes et se dirigea vers nous.
« Enchantée de faire votre connaissance, messire Merlin, dame Melinda et jeune maître Shin. Je suis la chef des soubrettes du manoir Walford, Marika. Bien que je puisse ne pas répondre à vos standards, je travaillerais du mieux des mes capacités. J’ai hâte de travailler avec vous. »
« « « « « « Nous avons hâtes de travailler avec vous. » » » » » »
Toutes les soubrettes s’inclinèrent en même temps. Leur uniforme était une robe de soubrette noire qui leur descendait jusqu’au cheville avec un tablier. La jupe n’était pas courte du tout et il n’y avait pas de volant y attacher. À coup sûr, c’était un habit de travail.
Bien sûr que ça l’est, hein. Ici, une soubrette n’est pas un phénomène de mode mais un vrai métier. Il n’y avait pas besoin de se mettre sur son trente-et-un pour travailler.
Tandis que j’y songeais en observant les soubrettes, cette fois, un homme dans la cinquantaine, un majordome, vint vers nous.
« C’est un honneur de vous rencontrer pour la première fois. Je suis celui en charge des majordomes de ce manoir. Je me nomme Steve. Je suis aussi chargé de la gestion du manoir. J’ai hâte de travailler avec vous. »
« « Nous avons hâte de travailler avec vous. » »
Bien qu’il ne soit pas aussi nombreux que les soubrettes, il y avait aussi des majordomes. Ou plutôt, je me demande, que fait un majordome ?
« Je suis le cuisinier-en-chef. Correll est mon nom. Je ferais de mon mieux pour satisfaire tout le monde. J’ai, moi aussi, hâte de travailler avec vous. »
Nous avons même des cuisiniers ici ? C’est quoi ce traitement de VIP ? Et moi ? Qu’est-ce que je pourrai faire ?
« Jeune maître Shin n’a rien à faire. Le nettoyage, le lavage et le cuisine, nous nous occupons de tout. »
« M… Même si vous dites ça, jusqu’à maintenant, j’ai tout fait moi-même et je dois dire que je me sens mal-à-l’aise de tout vous laisser. »
« Même si c’est ce que vous pensez, nous avons reçu des ordres directement de Son Altesse. De plus, comme vous êtes de la famille des héros, nous devons vous traitez comme tel. »
Tous, des soubrettes aux cuisiniers en passant par les majordomes acquiescèrent exagérément.
Oncle Dis ! Qu’est-ce que tu as fait ?! En outre, tout le monde regarde papy et mamie avec des étoiles dans les yeux. La lueur dans les yeux de ceux qui les regardent est bien trop fervente.
Alors que c’était une histoire de l’époque où ils étaient jeunes, ou bien pas encore nés.
« Attendez tous, bien que vous dites que mon papy est un héros, à part Steve et Marika, pour tous les autres, ce n’est pas une histoire qui est arrivée avant votre naissance ? Pourquoi est-ce qu’encore maintenant, ils sont toujours traités comme des héros ? »
« C’est comme de bien entendu. Les actions de ces deux personnes sont devenues des histoires et pour les jeunes hommes et jeunes filles, tous ont grandi en écoutant leurs exploits. Les jeunes hommes vénèrent messire Merlin et rêvent de rencontrer une femme comme dame Melinda et de même pour les jeunes filles, elles vénèrent dame Melinda et rêvent de rencontrer un homme messire Merlin. »
Ouah ! D’une certaine manière, c’est incroyable.
Quand je regardai les deux dont on parlait… ah, ils se trémoussent de honte.
« En plus, il y a aussi un pièce basé sur ses contes. La première fois qu’elle fut tenue était il y a plusieurs décennies et, même maintenant, elle reste l’une des plus populaire. Et pour les acteurs et actrices, c’est devenu leur objectif de jouer le rôle de messire Merlin et de dame Melinda. »
Comme c’est juste un conte, il a sûrement était embelli et dramatisé.
« Papy, mamie, vous le saviez ? »
« J’ai reçu une invitation pour cette pièce une fois. Je me souviens d’avoir sombrer dans le dégout de moi-même quand j’ai réalisé comme les gens autour de moi me voyaient. »
Papy et mamie avait des visages qui disaient qu’ils avaient abandonné. Leurs yeux étaient aussi morts que ceux de poissons.
Toutefois, après avoir un peu plus approfondi, il semble que tous ceux qui sont ici ont été rassemblés via un recrutement publique. Un examen de sélection fut tenu à cause du trop grand nombre de postulants que déferlaient.
On dirait que de féroces rivalités se sont déroulé et tous ceux qui sont présent ici ont gagné et furent sélectionner, leur visage était empli de fierté.
On peut m’expliquer ce qui s’est passé lors de la sélection des domestiques ?!
Après nous être présenté, ce que nous trois trouvâmes épuisant, notre vie dans la capitale royale commença.
♦ ♦ ♦
La vie dans la capitale était complétement à l’opposé de la manière dont j’avais vécu avant. Le matin, bien que je me réveillais tôt par habitude, comme je ne devais pas aller chasser ou préparer le petit-déjeuner, je n’avais rien à faire. comme je n’y pouvais rien, je faisais mon entrainement matinal.
Après avoir mangé le petit-déjeuner préparé par Correll et les autres, j’étudiais pour l’examen d’entrée. Malgré que je dise ça, comme je connaissais déjà le contenu, je vérifiais et révisais seulement les parties que couvrait l’examen.
Après avoir mangé à midi, je n’avais finalement rien à faire. Je vagabondais alors autour de la capitale, allais dans une plaine et m’entrainer à la magie. Dans tous les cas, c’était dur de tuer le temps.
Hormis toutes ces choses, déambuler dans la capitale était mon activité passe-temps numéro un. Tandis que je marchais dans la ville, c’était la première fois depuis que j’étais né dans ce monde que je tenais de l’argent.
La monnaie dans ce monde était uniquement les pièces, il n’y avait pas de papier-billet. C’est sûrement car il n’y a pas de technique de création de billet qui ne peut pas être contrefaite.
Les types de pièces étaient : pièce de pierre, pièce de fer, pièce de cuivre, pièce d’argent, pièce d’or et pièce de platine.
Pour rendre ceci plus facile à comprendre, comparons au Yen :
La pièce de pierre = 1 yen (≈0,007€)
La pièce de fer = 100 yen (≈0,738€)
La pièce de cuivre = 1 000 yen (≈7,381€)
La pièce d’argent = 10 000 yen (≈73,812€)
La pièce d’or = 100 000 yen (≈738,120€)
La pièce de platine = 1 000 000 yen (≈7381,200€)
Voilà ce que ça fait quand on converti.
Bien que ce soit appelé une « pièce de pierre », ce n’est pas comme les pierres qu’on peut trouver sur les cotés des routes. C’est fait d’une pierre du genre du marbre et, honnêtement, sa valeur n’est même pas d’un yen. Cette partie ressemble beaucoup à un yen, c’est tout.
Eh ben, la conversion en yen est aussi juste une approximation et ça ne sera pas toujours forcément comme ça.
Comme je ne peux pas encore gagner de l’argent moi-même, les pièces étaient de l’argent de poche donné par papy. J’avais reçu quelques pièces de cuivre et d’argent avant d’aller me balader puis je suis aller me balader dans la capitale.
Cependant, comme on pouvait s’y attendre d’une capitale royale, elle était énorme avec beaucoup de gens et des tonnes de magasins. Comme il y avait beaucoup d’échoppe ouverte dans la zone, je me promenais dans la ville en achetant et mangeant des brochettes grillées. J’avais aussi essayé d’aller au magasin d’outils magiques dont Sieg m’avait parlait.
Honnêtement, comparé aux outils magiques confectionnés par mamie, ces outils paraissaient miteux et surtout, ils étaient très chers aussi. C’est pourquoi j’ai immédiatement rebroussé chemin.
Et alors que j’étais époustouflé par la ville, je déviai de la rue principale et tombai sur une place dans une ruelle. Comme il y avait plusieurs magasins dans le coin, je pensais m’y arrêter pour faire du lèche-vitrine.
« Attendez ! Arrêtez s’il vous plait ! »
« Les mecs ! Foutez le camp maintenant ! »
« Oh, effrayant, ne sois pas si en colère. Je voulais juste vous demander de jouer avec nous. »
« C’est vrai, c’est vrai. Ça serait amusant si vous veniez jouer avec nous, en plus, vous pourriez appréciez aussi. »
« Gyahaha ! C’est vrai ! »
Oh… quel cliché…
Si c’était seulement passer prendre des femmes, j’aurai laissé couler, mais des choses ne sentaient pas bon. On dirait qu’ils allaient enlever de force les filles.
Les gens qui passaient dans la ruelle détournaient les yeux et continuaient leur chemin sans s’arrêter. Eh bien, les hommes qui entouraient les filles étaient des montagnes de muscle et portaient des armures de cuir. C’était des adversaires auxquels une personne normale hésiterait à s’attaquer. On n’y peut rien, je suppose.
« Aah… vous, mademoiselle, juste là. Vous avez des problèmes ? » demandai-je juste ua cas où.
Si c’était un malentendu, je serais bien embarrassé.
« Oui ! Je suis grave dans la mouise ! » cria une fille au cheveux marron clair mi-long parmi les deux filles qui étaient encerclées. Je m’approchai des hommes en réfléchissant à ce que ce genre de réponse était.
« Qu’est-ce qu’y a, gamin ? Tu nous veux quoi ?! »
« Ooh, t’as de, hein, vouloir faire ton justicier ? »
« Hah ! Nous chasson des démons et protégeons ces filles, tu sais ? C’est nous les justiciers ! »
Ah, c’est gars sont des soi-disant chasseurs de démon ; c’est donc ça, c’est donc ça. Ou plutôt…
« Tu es un allier de la justice si tu chasses des démons mais si tu chasses des filles, aussi, ne deviens-tu pas un méchant ? »
Ces mots firent changer le teint de ces gars.
« Qu’est-ce que t’as dit ? ce sale gamin ! »
« On dirait qu’il ne comprendra que la douleur ! »
« Crève ! »
Qu’est-ce qu’ils veulent dire par « comprendra » ? Veulent-ils m’apprendre quelque chose avant ? Alors que j’y songeais, un des hommes vint vers moi et me visa de son poing.
Trop lent ! Je pouvais voir de bout en bout son mouvement. J’ai été entrainé avec minutie par Michel avec son entrainement qui augmentait tous les jours. Quand je repensai à l’horrible entrainement de l’ex-général des chevaliers, mes yeux se perdirent dans le vague tandis que le poing filait vers moi.
En évitant son point droit qui venait du bas, j’attrapai son bras et fit un balayage. L’homme tournoya et tomba sur la tête sans même faire un ukemi.
Merde, j’espère qu’il est pas mort.
Les hommes restants, qui avaient vu ce qui s’était passé, s’excitèrent encore plus et, finalement, ils abaissèrent leur centre de gravité et dégainèrent leurs épées.
Ils vinrent pour me pourfendre sans aucune hésitation. On dirait qu’ils l’ont déjà fait avant…
J’esquivai une épée, ma glissai sous le torse de son détenteur puis attrapa ses mains et serrai. Quand il lâcha son épée je le fis passé par dessus mon épaule (ipon-seoi-nage). Il tomba lui aussi sur la tête rejoignant ainsi son camarade au sol et ne bougea plus.
Le dernier vint aussi et essaya de m’embrocher mais comme il était probablement plus prudent à l’idée de se faire projeter, je ne pu pas me glisser devant son torse. Comme je n’y pouvais rien, j’évitai son coup d’épée et frappai sous son menton du bas de la main. Ses yeux se révulsèrent et il tomba comme une marionnette dont on avait coupé les fils.
Les ayant vaincu, je me retournai pour voir les filles et vis qu’elles me regardaient complétement abasourdis.
« Vous allez bien ? Vous n’êtes pas blesser, hein ? »
« Eh, ah ! Ou-oui, je vais bien ! euh, toi aussi, tu vas bien ? Ils ont dégainé leurs épées et t’ont attaqué… » dit la fille qui m’avait appelé à l’aide plus tôt.
Elle avait des yeux marron légèrement obliques et son visage était assez fin et plutôt mignon.
« Ah, je vais bien. Des mouvements d’épée aussi lents ne sont pas capables de me toucher. »
« Eh… Je pensais qu’ils étaient plutôt rapides pourtant… » murmura l’autre fille.
Cette fille avait de longs cheveux bleus… des cheveux bleus ?! Quoi ? C’est quoi cette couleur de cheveux, c’est comme s’il y avait eu un combat au niveau des gênes ?! Puis je regardai son visage…
Un éclair me foudroya.
Cette fille avait de grands yeux noirs légèrement affaissés, un petit nez bien dessiné, des lèvres charnus brillantes comme si du gloss y avait été appliqué.
« E-euh… quelque chose ne va pas ? » demanda la fille en rougissant alors que j’étais incapable de détacher mon regard d’elle.
« Eh ? Ah ! non, ça va, euh. Je suis heureux que vous ne soyez pas blessé, » répondis-je en bafouillant.
Pas bon, j’ai été aveuglé par son charme.
Oh, tu m’as surprise. Je croyais que quelque chose n’allait pas. »
« Ah, désolé pour ça. Je vais bien, vraiment. Enfin, plus pressant, nous devrions partir d’ici, » répondis-je à la fille brune et nous partîmes de la place mais, comme les filles avaient vécu une expérience fort traumatisante, elles tremblaient un peu et ne s’étaient pas encore calmée. À cause de ça, nous allâmes dans un café voisin et nous y assîmes pour qu’elles se calment.
« Laisse-moi faire preuve de gratitude encore une fois. Merci beaucoup de nous avoir aidé. »
« Me-merci vraiment beaucoup. »
« C’est bon, pas besoin de me remercier. Ils n’étaient pas si forts que ça. »
« Si j’avais utilisé la magie, je leur aurai mis facilement la pâtée, » murmura la brune, frustrée.
D’une certaine manière, elle venait de dire des choses dérangeantes.
« Tu ne peux pas, Maria. C’est interdit d’utiliser la magie à l’intérieur de la ville, tu sais ? »
« Je le sais, Sicily. C’est pourquoi c’est si frustrant que je n’ai rien pu faire contre eux ! »
Ho, donc celle aux cheveux bruns est Maria tandis que celle aux cheveux bleus est appelé Sicily.
« Ah, je suis désolée, nous ne nous sommes pas encore présentée. Je suis Maria et c’est Sicily. »
« Ah… je suis… Sicily. »
« C’est très polis de votre part. je me nomme Shin. D’ailleurs, il semble que Maria peut utiliser la magie donc, vous êtes des étudiantes de l’académie de magie avancée ? »
Euh, non, pas encore du moins. »
« Pas encore ? »
« Oui, je deviendrais une de ses étudiantes si je passe l’examen d’entrée le mois prochain. »
« Ehh, donc Maria va aussi passer l’examen d’entrée le mois prochain, hein ? »
« Oui, je vais le passer avec Sicily. Attends, tu as dit « aussi » ? »
« Oui, car je vais le passer aussi. »
Dès que je le dis, les deux filles parurent encore plus stupéfaites.
« Impossible… alors que tu as ses très bonnes compétences en art martiaux, tu es aussi un magicien ? »
« Je pensais que tu étais définitivement un étudiant de l’académie de chevalerie. »
Donc une académie de chevalerie existe aussi, hein.
« Si nous passons l’examen d’entrée le mois prochain, nous serons dans la même académie. Travaillons dur ensemble pour l’examen, » dis-je en tendant la main.
« Bien sûr, je vise le poste de représentante des premières années. Je ne perdrais pas contre toi, compris ? »
« Haha, très bien, j’essayerai juste de le passer alors. »
« Quoi ? Il n’y a pas de compétition si tu fais ça. »
Je serrai la main de Maria qui faisait un peu la moue. Ensuite je tendis la main à Sicily mais…
« Bon… ça… »
Elle ne me rendit pas ma poigner de main.
Je vois, bien sûr, c’est comme ça. N’ai-je pas été trop familier de serrer la main à notre première rencontre ? Maintenant que j’y pense, Maria est incroyable, hein.
« Hé, y a un problème, Sicily ? Quelque chose ne va pas ? »
« Eh ?! Euh ! Non, ça va ! » dit-elle en me secouant la main de ses deux mains.
« Eu, bon, travaillons dur ensemble. »
« O-oui ! Je ferais de mon mieux ! »
Elle lâcha ma main et se rassit. Alors, Maria me questionna.
« Maintenant que j’y pense. A quel collège es-tu allé ? Alors que nous avons le même âge, je ne t’ai jamais vu avant. »
« Oh, je suis juste arrivé à la capitale royale récemment. C’est pourquoi c’est normal que tu ne m’as pas vu avant. »
« Oh, c’est ça alors. En parlent d’arriver récemment à la capitale royales, tu le sais ? Le Philosophe et la Gourelle sont revenus à la capitale ! »
« Ah, euh, j’ai entendu parlé de ça… peut-être… »
« Quoi ? Ils ne t’intéressent pas ? C’est messire Merlin qui intrépidement et courageusement vaincu le diable et dame Melinda qui l’a traqué inlassablement avec ses outils magiques en une scène incroyable. Ils sont des rares magiciens qui ont sauvé le pays et qui furent loué comme héros ! Ils sont des personnes que le peuple de ce pays, non, du monde, devrait prendre en exemple. Ils sont des légendes vivantes, tu sais ? »
Merde, je suis au supplice, je vais mourir.
« T… tu… va bien ? » me demanda anxieusement Sicily alors que j’étais sur le point de m’évanouir.
Merde, je dois ressembler à un gars vraiment louche et dangereux.
« Quoi ? Quelle réaction bizarre. »
« Ah, non, Maria, tu aimes vraiment pa… le Philosophe et la Gourelle, hein ? »
« Bien sûr que je les aime ! Il n’y personne qui déteste ces deux héros, à part les personnes malintentionnées. »
« C-c’est vrai. »
« Et ceci mis à part, on dit que leur petit-fils à tous deux va aussi passer l’examen d’entrée de l’académie de magie avancée ! »
« Sérieusement ?! Les rumeurs sont allées si vite ?
« Ah~ je me demande à quoi il ressemble ? Ça serait trop bien qu’il ait le même âge que nous. »
En un certain sens, elles s’étaient toutes deux calmées un peu mais je sentais qu’un danger arriverait si je rester avec elles plus longtemps, donc je décidai de partir en les laissant là. Puisque ces deux-là semblaient vouloir rester dans le café un peu plus longtemps, je pris le reçu et me levai.
« Attends une minute ! Nous payerons notre part ! »
« C’est bon, c’est bon. Je me sentirais mal si je laissais les filles payer l’addition. Laissez-moi paraître cool. »
Puis je payai l’addition et quittai la boutique.
♦ ♦ ♦
D’une certaine manière, ce fut une journée très intéressante. Je n’aurai jamais pensé être pris d’en un tel cliché et pouvoir boire un verre avec une fille si mignonne.
…Cette Sicily était vraiment mignonne…
Ah ! Mince ! J’aurai dû lui demander comment je pourrai la revoir !
Ouah, si je l’avais fais, ça aurait été une erreur monumentale ! Comme je me suis donné du mal pour avoir l’air coolà notre séparation, c’est impossible de revenir vers eux maintenant !
Ah… maintenant que j’y songe, comme elles ont dit qu’elles passeraient toutes les deux l’examen d’entrée de l’académie de magie avancée, si elles sont prises, nous pourrons nous revoir à l’académie.
Très bien ! Je vais définitivement le réussir, cet examen !
Je pris pour que Sicily le réussisse aussi.
Pas besoin d’espérer pour Maria, car elle a l’air très confiante dans le fait de le réussir je suppose
♦ ♦ ♦
Dans le café, après le départ de Shin, Maria et Sicily, qui étaient resté, discutaient.
« Ah… Comment le dire ? Ce garçon est vraiment bien, hein. »
« Nn… »
« Il a un beau visage, il est aussi fort et peut utiliser la magie au point de pouvoir entrer à l’académie de magie. Et le summum, il n’est pas lourd. »
« Nn… »
« … Tu ne trouves pas qu’il a eu l’air cool en partant ? »
« Nn… »
« … Hé, je peux t’embrasser ? »
« Nn… »
« Ah… hé, ça ira si c’est moi qui le séduit ? »
« N… Eh ! Ah ! NON, TU NE PEUX PAS ! »
Ces paroles de Maria firent finalement se reprendre Sicily. Maria gloussait devant sa réponse.
« P-Pourquoi t’as dis ça ? Maria ! »
« Ahahaha, non, désolée, désolée. C’est parce que c’est la première fois que je te vois comme ça, Sicily. »
« Ugh… »
« Eh ben ? Quoi ? Ne me dis pas que comme il t’a sauvé, tu es tombé amoureuse de lui au premier regard ? ça serait trop cliché, comme si tu étais l’héroïne lambda d’un conte de fée, tu penses pas ? »
« C’est…! C’est pas… comme ça… je crois… mais… »
« Eh ? Att-attends, vraiment ? »
« Je ne sais pas… mais, euh… quand je le regarde, je deviens très nerveuse ou plutôt… mon cœur bat très rapidement. Comment devrais le dire… mon corps devient très chaud… »
« Attends, attends, t’es sérieuse… »
Dans ce lieu, à l’insu de Shin, une autre histoire avait commencé.
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